La semaine de l’éco-conception élargit son champ d’intervention

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L’éco-conception considère toutes les étapes du cycle de vie d’un produit ou service (fabrication-distribution-utilisation-valorisation finale), de manière à limiter son impact sur l’environnement.
Les objectifs de cette semaine sont de permettre aux élèves :

  • d’acquérir des connaissances de base sur la RSE et sur l’éco-conception,
  • d’étudier l’éco-conception d’un produit en mettant en œuvre des méthodes et outils logiciels,
  • d’analyser et de comprendre les problématiques de la RSE et de l’éco-conception et leurs limites,
  • de comprendre les enjeux sociétaux liés à leur futur métier d’ingénieur.

Pour Catherine Lepers, enseignante chercheuse au département EPH et initiatrice de la semaine de l’Eco-conception « J’ai conçu et créé cette semaine thématique il y a six ans pour que les élèves, futurs ingénieurs, apprennent à tenir compte dans leur activité quotidienne du cycle de vie des produits et pour qu’ils intègrent le fait que les ressources ne sont pas inépuisables et réfléchissent aux solutions. » Egalement chercheuse, Catherine est « engagée dans un projet de recherche financé par l’ANR, Ngreen, en lien direct avec cette problématique puisqu’il s’agit de concevoir un nœud de réseau peu consommateur en énergie.»

Sophie Chabridon, enseignante chercheuse au département INF, l’a rejointe depuis deux ans pour coordonner ce programme thématique afin d’apporter une vision des aspects liés aux logiciels. Elle est aidée par Claire Lecocq, enseignante chercheuse au département INF et Adjointe au Directeur des Formations en charge du programme Ingénieur Généraliste.

« Durant cette semaine, nous faisons intervenir des industriels spécialisés, en particulier dans les réseaux de télécommunications et l’éco-conception des logiciels, et engagés dans la recherche sur la société numérique. » explique Sophie Chabridon. « Nous avons ainsi accueilli Orange pour expliquer la démarche de développement de Box recyclables, Cisco, Nokia pour sa recherche sur la consommation énergétique dans l’accès aux réseaux, Bouygues, l’Ademe pour son logiciel EIME d’analyse des conditions de vie des produits, Renault sur le rôle des véhicules électriques dans les smart cities, etc. »

Et Catherine Lepers de conclure : « Après ces quelques jours, les étudiants sont plus conscients de la place de l’éco-conception, de la RSE, et de l’économie solidaire dans leur futur métier. »

 

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