Phase 2 du Projet CloudPort validé : vers le portage d’applications existantes dans le cloud

Le programme CloudPort a été sélectionné par le Ministère de l’Industrie dans le cadre des investissements d’avenir pour un montant de 3,4 M€. Ce projet ambitieux de R&D a pour but de développer une plateforme logicielle permettant aux entreprises de migrer sans risque leurs applications existantes vers le Cloud avec une garantie de sécurité, d’interopérabilité entre Clouds (privés ou publics) et de réversibilité.

Le franchissement de la phase 2 de ce programme, d’une durée de 10 mois, a notamment permis à Télécom SudParis de démontrer la possibilité de porter dans le nuage des applications MS Windows (e.g. MS Word) sans pour autant modifier leurs codes. Cela a été possible grâce à une approche open-source et open-standards, centrée sur le concept de scène multimédia interactive.

Ces résultats ont fait l’objet des démonstrations en live, auprès des communautés de normalisation ISO (en avril 2013, à Incheon – Corée, avec l’occasion du MPEG Multimedia Ecosystem – 2013) ainsi qu’auprès de la communauté scientifique réunie à IEEE International Workshop on Multimedia Signal Processing (septembre 2013, Pula-Sardaigne).

Le passage en phase 3, dernière phase de développement, apportera l’intégration industrielle de ces résultats de recherche dans une Place de Marché enrichie d’applications nouvelles, sécurisée et permettant l’accès à partir de terminaux divers (fixes et mobiles).

La plateforme CloudPort capitalise sur plusieurs projets collaboratifs de recherche (MobiThin, SPY ou bien encore CompatibleOne) et met en œuvre deux technologies conjointement brevetées par l’Institut Mines-Telecom et Prologue.

Avec CloudPort, Prologue a pour ambition, de développer un écosystème dynamique de partenaires qui pourront élaborer autour de ces technologies des solutions efficientes et sécurisées de migration d’applications métiers vers le Cloud et par la suite, d’assurer leur exploitation en mode SaaS. Prologue a estimé, en accord avec le Ministère de l’Industrie, le marché potentiel pour ce type de technologies à plusieurs centaines de millions d’euros par an dans le monde d’ici 2015.