Sécurité des réseaux : les chercheurs de Télécom SudParis développent de nouvelles méthodes de détection d’intrusions
« Il existe deux façons de détecter une intrusion ou une attaque sur un réseau », lance le maître de conférences en sécurité réseaux au laboratoire Services répartis, architecture, modélisation, validation, administration de réseaux (SAMOVAR*) de Télécom SudParis. « Soit par la détection de signatures caractéristiques de chaque attaque, soit par la détection d’anomalies sur le réseau ». Les attaques évoluant et leurs auteurs cherchant à contourner la détection de signatures, c’est plutôt vers le repérage d’anomalies que s’orientent les recherches de Gregory Blanc et de son équipe.
Bien connaître les caractéristiques de son réseau
Le scientifique a donc développé une méthodologie de détection spécifique nécessitant quelques explications de contexte : chaque objet communiquant dans un réseau produit des flux – des paquets de données – qu’il va être possible de reconstituer à l’aide d’un détecteur d’anomalies. Il s’agit en réalité d’un autoencodeur (un réseau de neurones) entrainé avec les données du réseau. Si on fait entrer les flux du réseau dans l’encodeur, celui-ci compresse les données correspondantes de manière optimisée, puis un décodeur les reconstruit au plus juste après décompression. Ainsi, tout paquet de données non connues entrant dans l’encodeur (attaque, intrusion) engendrera en sortie des différences facilement repérables parmi les paquets de données reconstitués.
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