L’impact de la nouvelle réglementation sur la protection des données

Télécom SudParis

Le nouveau Règlement général européen sur la protection des données (RGPD) va rentrer en vigueur le 25 mai 2018. Il entend responsabiliser les entreprises, pour qu'elles assurent une protection optimale des données de leurs utilisateurs.

A ce sujet, Maryline Laurent, professeure à Télécom SudParis et spécialiste des questions de préservation de la vie privée, a répondu à Jean-Michel Lahire dans un article de L'Est Républicain - dont voici un extrait :

guillemets    Des entreprises responsabilisées

En France, le RGPD va introduire un changement complet de paradigme. Terminé l’actuel régime de déclarations à la CNIL [Commission nationale de l'informatique et des libertés]. Désormais, le contrôle sera assuré a posteriori. Mais gare aux contrevenants. « Les sanctions sont beaucoup plus importantes qu’auparavant. Cela va totalement changer le regard des entreprises », analyse Maryline Laurent, professeure à Télécom SudParis et cofondatrice de la chaire « Valeurs et politiques des informations personnelles » de l’Institut Mines-Télécom.

D’autant que les nouveautés, dans un texte qui se veut la législation la plus protectrice au monde, sont loin d’être anecdotiques. Une des principales sera l’obligation de recueillir un « consentement explicite » avant tout traitement de données personnelles. En d’autres termes, terminé les cases pré-cochées et autres autorisations « génériques ». Il faudra préciser qui utilisera quelles données, pourquoi et comment… guillemets ferméLe sujet donne déjà des sueurs froides aux régies publicitaires en ligne du monde entier.


Lire l'intégralité de l'article d'origine sur le site de L'Est Républicain.


Maryline Laurent est professeure au sein du département Réseaux et Services de Télécommunications (RST) de Télécom SudParis. Elle est la responsable de l'équipe R3S (Réseaux, Systèmes, Services et Sécurité) du laboratoire Samovar (unité mixte de recherche Télécom SudParis/CNRS). Spécialisée dans les questions de confiance en informatique, en particulier d'un point de vue technique et notamment sur la blockchain, elle est cofondatrice de la Chaire Valeurs et Politiques des Informations Personnelles (VPIP) de l'Institut Mines-Télécom.