Le RGPD redéfinit les labels sur les données personnelles

Télécom SudParis

La question de la confiance est aujourd’hui au cœur de notre société numérique. La mise en application, le 25 mai prochain, du Règlement général pour la protection des données personnelles (RGPD) de l'Union Européenne en est la preuve. 

Pour les entreprises en pleine transformation digitale, bientôt soumises à ce nouveau niveau de responsabilité, "bénéficier de labels relatifs aux données personnelles est un enjeu marketing fort visant à gagner la confiance de leurs clients", explique Maryline Laurent, chercheuse (département RST – responsable de l'équipe Samovar R3S) à Télécom SudParis et cofondatrice de la Chaire Valeurs et Politiques des Informations Personnelles (VPIP). Ces derniers "pensent ainsi être assurés de la protection de leurs données personnelles." Néanmoins, si certains labels offrent un ensemble de garanties, d'autres sont "discutables" et peuvent "induire les clients en erreur et nuire à la légitimité de l'ensemble des labels." La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) aura bientôt pour rôle de faire respecter le RGPD, en certifiant la légitimité de ces différents labels.

Signes de confiance : l'impact des labels sur la gestion des données personnelles

C'est dans ce contexte politico-économique que Maryline Laurent et d'autres chercheurs de la Chaire VPIP ont signé un nouvel ouvrage de recherche intitulé « Signes de confiance – L’impact des labels sur la gestion des données personnelles »  et présenté le 8 mars dernier, lors de la 15e rencontre de la Chaire, à Télécom ParisTech. Ils y abordent en détails la thématique des labels et les enjeux qu'ils suscitent : des questions juridiques au cas de la blockchain, en passant par la cybersécurité.


Pour en savoir plus, lisez l'article "Application du RGPD ? Labels à faire !" sur I'MTech, le blog de l'Institu Mines-Télécom.


La Chaire VPIP est la première chaire multi-écoles (Télécom SudParis, Télécom Ecole de Management et Télécom ParisTech) rattachée à l'IMT. Elle compte comme partenaires et mécènes : Groupe Imprimerie Nationale, BNP Paribas, Orange, LVMH, QWANT, Sopra Steria, Dassault Systèmes, DINSIC et la CNIL. Grâce à eux, elle finance des travaux de recherche sur la collecte, l’utilisation et le partage des informations personnelles, sous les angles juridiques, économiques, philosophiques et technologiques.