« Un scientifique sur trois est une femme. Il s’agit là d’une disparité flagrante, qui limite non seulement notre capacité de trouver des solutions à nos défis communs, mais nous empêche également de construire les sociétés dont nous avons besoin. », déclarait Audrey Azoulay, Directrice générale de L'UNESCO en février 2022. L’égalité entre les femmes et les hommes dans le domaine scientifique est un sujet majeur, à l'heure où on ne compte que 23 femmes parmi les 624 lauréats des Prix Nobels dans le domaine des sciences.
L'accès aux études
Le fait que les femmes représentent la moitié de la population mondiale mais seulement un tiers des chercheurs sur la planète, est une situation traditionnellement expliquée par la tendance des filles à préférer les filières non scientifiques. Cependant des recherches conduites par Thomas Breda, Clotilde Napp et Georgia Thebault pour la Chaire : femmes et science, montrent que cela n’est pas exact.
D’après ces travaux, si dans les sociétés développées il n’existe pas de hiérarchies en termes de genres (où les hommes monopolisent pourtant le pouvoir), on croit cependant qu’il y a des différences entre hommes et femmes. Concrètement, certaines disciplines correspondraient mieux à un certain groupe de population. Ainsi, l’écart des résultats entre filles et garçons dans les sciences est corrélé à la sécularité des stéréotypes dans les différents pays. Par exemple il y a 25 % de femmes en Corée dans les études supérieures scientifiques, 32 % en France et 55 % en Tunisie.
Promouvoir l'égalité depuis l'école jusqu'en entreprise
Si les mentalités évoluent, la réalité des chiffres empêche encore d'évoquer une réelle embellie. En France, plusieurs associations sont convaincues que l'égalité dans le milieu scientifique et ingénieur est source de richesse. C'est le cas de Femmes Ingénieures, qui cherche à valoriser les ingénieures pour inspirer notre société. Ses membres interviennent dans les établissements scolaires (collèges, lycées, publics et privés) et d’enseignements supérieurs, les forums des métiers, dans les salons afin de sensibiliser corps enseignant et entreprises sur :
- Comment obtenir ensemble la mixité et l’égalité dans les faits,
- inspirer autour de valeurs comme audace, ouverture, respect, équilibre et indépendance,
- promouvoir les métiers d’ingénieur auprès des filles et des femmes dans le monde de l’éducation,
- rendre les ingénieures plus visibles dans l’entreprise et la société.
Le numérique favorable aux femmes chez Télécom SudParis
Chez Télécom SudParis, valoriser la place et la parole de nos étudiantes et diplômées est fondamental. En terme d'employabilité, nos étudiantes-ingénieures ont d'ailleurs le vent en poupe. L'enquête 1er emploi 2021 révèle ainsi que 96,4% des contrats d’embauche des jeunes femmes issues de Télécom SudParis sont proposés en CDI, contre 95,1% pour les jeunes hommes.
Surtout, 100% de nos diplômées démarrent leur activité professionnelle en tant que cadre, contre 97,9 % pour leurs homologues masculins. Ce pourcentage est particulièrement significatif en comparaison avec la moyenne des autres grandes écoles d'ingénieurs françaises.
Télécom SudParis Femmes | Télécom SudParis Hommes | Télécom SudParis Ensemble | Grandes Ecoles d'ingénieurs Ensemble |
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CDI (emplois en France) | 95,8% | 94,1% | 94,56% | 82,7% |
Cadre (emplois en France) | 100% | 97,1% | 97,8% | 90,1% |